Véloce mais pas sportive
- 1/45
Les panneaux de portes de la 308 arborent un design valorisant, mais sont composés de nombreuses pièces, dont la finition aurait pu être améliorée. © Mavel - 2/45
Les panneaux de portes de la 308 arborent un design valorisant, mais sont composés de nombreuses pièces, dont la finition aurait pu être améliorée. © Mavel - 3/45
Dotés d'une stucture allégée, les sièges bénéficient d'un habillage valorisant et d'une excellente qualité de fabrication. © Mavel - 4/45
Le bouclier a été conçu pour réduire au maximum les frais de réparation en cas d'impact, limitant ainsi la prime d'assurance. © Mavel - 5/45
Epaisse et composée d'une seule pièce, la moquette participe grandement au bon niveau de qualité perçue. © Mavel - 6/45
Contrairement à la tendance actuelle, les dessous de caisse de la 308 ne sont quasiment pas carénés. © Mavel - 7/45
La 308 affiche une qualité de perception et de toucher que certains clients ne réclament pas forcément. © Mavel - 8/45
Les techniciens de Mavel ont démonté la Peugeot 308. L'occasion de constater que cette compacte marque des progrès sur sa devancière, la 307. © Mavel - 9/45
Sur cette version hybride, le diesel 1.6 HDI de 110 ch est associé à un moteur électrique de 22 ch et 80 Nm (jusqu'à 31 ch et 130 Nm temporairement), alimenté par 45 kg de batteries nickel-métal-hydrure. © Peugeot - 10/45
Les phases de fonctionnement s'affichent sur l'écran central: thermique seul, électrique seul, couplage des deux, récupération d'énergie au freinage... © Peugeot - 11/45
Même si elle n'est qu'un prototype, cette Peugeot 308 Hybride HDI se réserve convaincante à conduire... à une grosse réserve près: de nombreux à-coups lors des changements de rapports. © Peugeot - 12/45
Cette compacte, commme le crossover de début 2011, préfère des classiques batteries nickel-métal-hydrure à celles au lithium, bien plus chères et difficiles à maîtriser. © Peugeot - 13/45
Une "banale" 308 affublée de peintures vertes? Vous n'y êtes pas: la voiture que vous avez sous les yeux est une 308 Hybride HDI expérimentale, qui promet des émissions de CO2 réduites à 90 g/km. Hélas, elle ne sera jamais commercialisée. © Peugeot - 14/45
C'est surtout en ville, où les arrêts sont fréquent, que le système Stop & Start montre toute son utilité. © Peugeot - 15/45
Hormis par un logo, la 308 Stop & Start ne se différencie pas de ses soeurs: les peintures de guerre de ce modèle sont réservées au Mondial 2008. © Peugeot - 16/45
La version Stop & Start de la 308 annonce une consommation réduite de 0,6 l par rapport à la 1.6 HDi BVMP6 normale. © Peugeot - 17/45
Quelques remontées dans le volant viennent perturber l'agrément de cette 308 1.6 THP 175. © Bruno Picault - 18/45
Discrète à l'extérieur, la version THP 175 est performante, mais avare en sensations. © Bruno Picault - 19/45
Quatre ou six rapports, boîte robotisée ou à convertisseur: les 308 automatiques font preuve de variété. © Alex Krassovsky - 20/45
La compacte Peugeot pense aux amateurs d'automatisme. De multiples motorisations disposent d'une telle transmission. © Alax Krassovsky - 21/45
L'accès s'avère plutôt aisé grâce aux larges portes, mais on aurait aimé des vitres arrière © Bruno Picault - 22/45
...et de ce faux extracteur d'air à l'arrière. © DR - 23/45
Les versions hautes reçoivent un traitement plus sportif de la carrosserie, à l'image de cette grille aux baguettes chromées... © DR - 24/45
La 308 est 8 cm plus longue que la 307, mais seuls ses portes-à-faux en ont bénéficié. © Bruno Picault - 25/45
Forcément, les deux portes en moins ne facilitent pas l'accès aux places arrière. En revanche, question plaisir de conduite, pas de bouleversement à attendre. © Bruno Picault - 26/45
La compacte Peugeot est aussi disponible en trois-portes. Pas de révoultion, simplement un profil un rien plus sportif grâce à la découpe différente des vitres. © Bruno Picault - 27/45
Dommage, les suspensions restent trépidantes sur les mauvais revêtements. © Bruno Picault - 28/45
La châssis est hérité de la 307. Résultat: les sensations de conduite sont très proches...et toujours diablement positives. © Bruno Picault - 29/45
La banquette se rabat, mais il faut ôter les appuie-tête pour que le plancher soit bien plat. © Bruno Picault - 30/45
La tablette arrière intègre un astucieux rangement, qui s'ouvre aussi bien côté banquette que côté hayon. Bien vu. © Olivier Weidemann - 31/45
Le coffre se situe dans la bonne moyenne. Vous pourrez sans difficulté emmener de nombreux bagages. © Alexandre Krassovsky - 32/45
Les places arrière sont confortables, mais hélas pas particulièrement spacieuses. © Alexandre Krassovsky - 33/45
Sur les finitions haut de gamme, le parfumeur d'ambiance se charge de créer une atmosphère plus agréable. © Olivier Weidemann - 34/45
Cela ne vous paraît pas encore suffisant ? Sur le côté de la console, un crochet vous permettra de suspendre des clés ou un sac à main. © Olivier Weidemann - 35/45
... les rangements sont aussi nombreux que vastes. © Olivier Weidemann - 36/45
Aucun problème pour ranger téléphones, bouteilles et autres petits objets... © Alexandre Krassovsky - 37/45
Pratique, l'écran rétractable du système de navigation. © Alexandre Krassovsky - 38/45
L'instrumentation témoigne d'un vrai souci du détail. © Alexandre Krassovsky - 39/45
En série sur les niveaux de finition supérieurs, le toit panoramique inonde l'habitacle de lumière. © Alexandre Krassovsky - 40/45
La 308 joue les séductrices avec cet intérieur élégant, lumineux et bien construit. © Alexandre Krassovsky - 41/45
Le visage n'est pas sans rappeler celui de la 207... au point que vous serez sans doute nombreux à confondre les deux voitures, vues de l'avant. © Alexandre Krassovsky - 42/45
Sur la route, la patte du Lion est perceptible. Bien qu'un peu pataude, la 308 passe redoutablement vite en virage. © Alaxandre Krassovsky - 43/45
Avec sa hauteur plutôt importante, le profil de la 308 rappelle celui d'un monospace. © Olivier Weideman - 44/45
La 308 braque un peu moins mal que la 307, sa devancière, mais ce n'est pas encore ça. © Olivier Weidemann - 45/45
Capot pointu, gueule béante, phares effilés, la compacte au Lion ose se parer d'un muffle très agressif. © Olivier Weideman














































Avec le 1.6 THP de 175 ch, la Peugeot 308 ne devient pas une "RC", comme sa petite sœur 207, mais plutôt une sacrée voyageuse. Au tarif certes un peu salé.
- Consommation raisonnable
- Efficacité du comportement routier
- Boîte manuelle agréable
- Confort préservé (en 17 pouces)
- A-coups en ville
- Remontées dans le volant
- Surcoût conséquent par rapport à la THP 150
- Gain en performances modeste
La 308 ne disposait pas encore de version "dévergondée". La THP 150 était, jusqu’alors, la représentante la plus puissante de la gamme, avec déjà de sympathiques performances. Aujourd’hui, Peugeot glisse le 1.6 de 175 ch (le même que celui de la Mini Cooper S et de la 207 RC) sous le capot de sa compacte. Parallèlement, le bouclier avant est subtilement retouché, et un petit becquet vient habiller le haut de la lunette arrière. A l'intérieur, le pédalier et le pommeau du levier de vitesse en alu sont les seuls éléments qui distinguent cette 308 des versions moins puissantes.
Au démarrage, la sonorité grave du 1.6 essence turbocompressé surprend agréablement. Tout comme la boîte à six rapports qui, une fois n'est pas coutume chez Peugeot, offre une consistance très agréable. La direction, à l'assistance asservie à la vitesse, fournit une information satisfaisante sur l'état de la chaussée. Malheureusement, des remontées dans le volant, inconnues avec la version 150 ch, font leur apparition ici. Le comportement routier reste cependant de haut niveau et permet des vitesses de passage en courbes impressionnantes. Il est toutefois conseillé de ne pas opter pour les jantes de 18 pouces optionnelles, qui dégradent trop le confort et la rigueur du train avant.
Ce regain de puissance fait progresser sensiblement les performances, du moins sur le papier. Ainsi, en reprises, cette "175 " distance nettement la "150" cinq-vitesses (6 s sur le 80 à 120 km/h en 4e, contre 8,2). Hélas, cela s’effectue au détriment de l'agrément. Des à-coups, dus à une gestion électronique réglée plus "sportive", rendent ainsi la conduite heurtée en ville. Quant aux consommations, elles sont quasi inchangées, avec une moyenne acceptable de 9 l/100 km. Seulement proposée dans le niveau d'équipement le plus élevé, la 308 THP 175 est, à dotation égale, bien plus chère que la version 150 ch, somme toute plus homogène. Du coup, mieux vaut se tourner vers la cinq-portes pour profiter d'un choix de finitions plus large.