Nissan GT-R50 : Italdesign appose sa patte sur la GT-R (avec vidéo)
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Cette GT-R50 se distingue totalement de la GT-R de série qui lui sert de base. © Nissan - 2/33
La poupe reçoit désormais un aileron escamotable. © Nissan - 3/33
Avec ses 4,78 m, cette GT-R50 est encore plus longue qu'une GT-R classique. © Nissan - 4/33
Avec ses 720 ch, cette GR-R50 s'annonce encore bien plus performante que la version Nismo de la supersportive Nissan. © Nissan - 5/33
Même si elle en garde l'esprit, la calandre diffère totalement de celle de la GT-R classique. © Nissan - 6/33
La lunette arrière est beaucoup plus petite et moins classique que sur le modèle de série. © Nissan - 7/33
Les quatre feux ronds caractéristiques de la lignée GT-R prennent ici un aspect flottant. © Nissan - 8/33
L'aileron escamotable se fait assez discret une fois replié. © Nissan - 9/33
Les phares sont plus fins et agressifs que sur la GT-R de "Monsieur tout le monde". © Nissan - 10/33
Le toit de ce concept est surplombé par un "aileron de requin". © Nissan - 11/33
Comme l'extérieur, l'habitacle a été totalement retravaillé. © Nissan - 12/33
La fibre de carbone et l'instrumentation numérique sur fond bleu ajoutent une ambiance course à bord. © Nissan - 13/33
Les sièges marient de l'Alcantara et du cuir fin italien. © Nissan - 14/33
Ce prototype Nissan GT-R50 célèbre deux anniversaires : celui de son designer, le carrossier italien Italdesign, et celui de la lignée des Nissan GT-R. © Nissan - 15/33
Si la silhouette reste reconnaissable, le pavillon est abaissé de 5 cm. © Nissan - 17/33
Pour son millésime 2017, la Nissan GT-R s'offre des modifications plus importantes qu'à l'accoutumée. © Nissan - 18/33
Cette sportive japonaise conserve son profil brut de décoffrage. © Nissan - 19/33
Pour des performances encore plus musclées, le V6 3.8 biturbo délivre désormais 570 ch et 637 Nm. © Nissan - 20/33
La motricité de cette GT-R 2017 reste favorisée par sa transmission intégrale. © Nissan - 21/33
Les quatre feux arrière ronds répondent toujours présent. © Nissan - 22/33
L'habitacle de la GT-R 2017 mise davantage sur le raffinement qu'auparavant. © Nissan - 23/33
Les sièges s'habillent d'un cuir plus qualitatif que celui qui était proposé jusqu'ici. © Nissan - 24/33
Un volant inédit apparaît à l'occasion de ce lifting. © Nissan - 25/33
L'arrivée d'un écran tactile 8 pouces a permis de faire fondre le nombre de boutons. © Nissan - 26/33
Dans la foulée des versions normales, la Nissan GT-R Nismo se repoudre le faciès à son tour. © Nissan - 27/33
La poupe de cette version supersportive semble rester inchangée. © Nissan - 28/33
Cette GT-R Nismo préfère sans hésiter l'efficacité aérodynamique à l'élégance. © Nissan - 29/33
Le faciès revu adopte une lame plus proéminente qu'auparavant et une calandre plus proche de celle des autres modèles de la marque. © Nissan - 30/33
Outre l'appui aérodynamique, le design cherche à optimiser le refroidissement du V6 3.8 biturbo. © Nissan - 31/33
Cuir, Alcantara, système multimédia modernisé... l'habitacle de cette GT-R Nismo est loin d'être dépouillé. © Nissan - 32/33
La boîte double embrayage six rapports reste de rigueur. © Nissan - 33/33
L'écran tactile plus grand a permis de réduire fortement le nombre de boutons dans l'habitacle de cette GT-R Nismo millésime 2017. © Nissan


































Réputée pour son rapport prix-performances, la Nissan GT-R n'a jamais fait l'unanimité pour son design. Mais un prototype va bientôt tenter de corriger le tir, en collaboration avec le carrossier italien Italdesign.
Fêter deux anniversaires avec un seul cadeau : tel est l'objectif poursuivi le prototype GT-R50. Mais le cadeau est de taille, puisqu'il prend la forme d'une GT-R totalement redessinée par Italdesign. Le carrossier italien souffle en effet ses cinquante bougies, tout comme la lignée des GT-R chez Nissan. Un prétexte idéal pour une collaboration inédite, dont le résultat sera intégralement dévoilé en juillet, sans doute au Festival of Speed de Goodwood. Pour l'heure, ce concept est en effet encore placé partiellement dans l'ombre. Mais la vidéo "teasing" se révèle déjà assez parlante, en montrant l'arrivée d'un aileron escamotable, de phares à diodes au dessin très agressif, d'une minuscule lunette arrière ou de rétroviseurs affinés. Si la GT-R actuelle a bel et bien servi de base de travail, le pavillon est par ailleurs abaissé de 54 mm. Quant aux feux arrière ronds, caractéristiques de la lignée des GT-R qui a longtemps été associée à celle des Skyline chez Nissan, ils sont ici amincis et revisités.
La barre des 700 ch franchie
Cette Nissan GT-R50 ne s'est toutefois pas seulement focalisée sur le style. Son V6 3.8 biturbo bénéficie aussi d'une sévère cure de muscles, même par rapport à celui de la version Nismo. On passe de 600 ch maximum à 720 ch, et de 637 Nm de couple à 780 Nm, grâce, notamment, à de plus gros turbos issus de la variante GT3 de course, à des injecteurs de carburant au débit accru ou à des pistons et bielles spécifiques. La boîte double embrayage six rapports reste de mise, mais différentiels et arbre de transmission ont été renforcés. Quant au châssis, il s'offre une suspension pilotée ajustable en continu inédite, baptisée Bilstein DampTronic, des étriers de frein à six pistons Brembo à l'avant ou des pneus Michelin Super Sport en 21 pouces. Il ne serait donc pas étonnant de voir cette Nissan GT-R50 sortir en petite série, avant l'arrivée d'une toute nouvelle GT-R : l'actuelle génération a en effet déjà fêté ses dix ans, un âge canonique pour une supersportive.
Sur circuit comme en virtuel grâce au simracing, l'automobile est une passion que je vis de manière souvent intense. Quoi de mieux, dès lors, que de pouvoir la partager grâce au journalisme, en abordant toutes les facettes de cette invention formidable et en cherchant à rendre service au lecteur par la même occasion ?