Gentil monstre
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Prévu pour fin 2013, le restylage du Yeti sera plutôt du genre discret. © automobile-magazine.fr - 2/21
Prévu pour fin 2013, le restylage du Yeti sera plutôt du genre discret. © automobile-magazine.fr - 3/21
Le coffre est d'une contenance très moyenne, mais le Yeti s'aménage aisément en break. © Alex Krassovsky - 4/21
Cette finition Greenline est déjà bien dotée et la VW "touch" se révèle bien présente. © Alex Krassovsky - 5/21
Le Yeti ne prend pas trop de roulis et dispose d'une direction précise. © Alex Krassovsky - 6/21
De série sur la finition haut de gamme, le GPS à écran tactile est très simple d'utilisation. © Alex Krassovsky - 7/21
Bien utile ce coffret au sommet de la planche de bord. © Alex Krassovsky - 8/21
A moins d'avancer les sièges arrière, le coffre est un peu juste. © Alex Krassovsky - 9/21
Modulables grâce aux assises indépendantes, les places arrière sont plutôt vastes. © Alex Krassovsky - 10/21
Les rangements sont assez nombreux et plutôt vastes, à l'image de la boîte à gants. © Alex Krassovsky - 11/21
Lisible et cerclée de chrome, l'instrumentation est aussi très soignée. © Skoda - 12/21
Dessus de planche de bord moussé, finition impeccable, ergonomie soignée, rangements disséminés: cette Skoda Yeti est très rigoureuse mais manque de fantaisie. © Alex Krassovsky - 13/21
Malgré son regard agressif et son patronyme, ce Yeti n'a rien d'un monstre. Bien au contraire: il préfère les bonnes manières. © Alex Krassovsky - 14/21
Assez compacte, bien conçue et agréable à conduire, cette Skoda se montre conviviale et serviable. © Alex Krassovsky - 15/21
Taillé pour la famille en quête de loisirs, ce Yeti rappelle la Matra Rancho de 1977. © Alex Krassovsky - 16/21
Avec son étrange physique qui hésite entre ludospace et 4x4, le Skoda Yeti est difficile à classer. © Alex Krassovsky - 17/21
Très classique, l'habitacle de la Skoda Fabia de série ne fait pas preuve de fantaisie. © Skoda - 18/21
Compact (4,20 m de long), ce SUV est disponible en versions deux et quatre roues motrices. © Skoda - 19/21
C'est surtout de profil que le Skoda Yeti de série est rentré dans le rang: ses vitrages sont désormais plus conventionnels, alors que les poignées de portes arrière intrégrées au montant du concept ont retrouvé une position plus habituelle. © Skoda - 20/21
Si la silhouette de la première étude Skoda Yeti a été préservée, la ligne a tout de même perdu de son originalité, à l'image des feux arrière, qui rappellent désormais les Octavia et Fabia. © Skoda - 21/21
Né sous forme de concept en 2005, le Skoda Yeti aura mis quatre ans pour se concrétiser: la version de série a été présentée au salon de Genève...2009. © Skoda






















Difficile à classer avec son étrange physique qui hésite entre ludospace et 4x4, le Yeti n'a toutefois rien d'un gros monstre écrasant tout sur son passage. Au contraire, assez compact, bien conçu et agréable à conduire, il se montre convivial et serviable.
- Habitacle vaste et modulable
- Qualités routières honorables
- Finition soignée
- Confort
- Coffre juste
- Habitacle austère
- Prix assez élevés
- Manque de tonus à bas régime
Il aura fallu beaucoup de patience pour la voir enfin, cette fameuse Yeti! Quatre ans exactement, car sa première apparition remonte au Salon de Genève 2005 sous la forme d'une sympathique étude de style. Aujourd'hui, il se décide à venir à la rencontre de la civilisation. Et avec ses 4,22 m, il n'hésite pas à désigner, crânement, comme principales cibles la Nissan Qashqai (4,31 m), proposée elle aussi en deux roues motrices, et la Peugeot 3008 (4,36 m). Au carrefour des genres, le Yeti pourra également être jaugée face aux Renault Scénic (4,26 m), Citroën C3 Picasso (4,08 m), ou encore Suzuki SX4 (4,22 m) et Citroën Berlingo XTR (4,38 m).
C'est qu'il y a un peu de 4x4 et de monospace dans cette Skoda. Des premiers, elle reprend la garde au sol surélevée (18 cm), les amortisseurs à grands débattements et, sur cette version TDI 140, les quatre roues motrices, non permanentes soit-dit en passant, puisqu'un autobloquant (un coupleur Haldex de quatrième génération) renvoie 100% du couple sur le train arrière en cas de patinage des roues avant. Bien suffisant pour gravir un col enneigé sans nécessairement monter les chaînes, ou pour s'aventurer sur un chemin de terre, même bien cabossé. D'autant que le Yeti s'équipe d'un système d'assistance en descente qui lui permet d'aborder de fortes pentes à très faible allure, sans que le conducteur intervienne sur les freins.
Mais il s'inspire aussi des monospaces pour son habitacle légèrement surélevé, aisément accessible et plutôt vaste, et surtout pour ses trois sièges arrière indépendants rabattables, ceux des extrémités étant coulissants. En ôtant celui du milieu, il est en outre possible de recentrer les deux “fauteuils” extérieurs afin d'être plus à l'aise au niveau des coudes, tout en ménageant un espace central pour charger un objet long. Le coffre, annoncé pour un volume maxi de 410 dm3 (banquette avancée), n'est toutefois pas si géant, notamment lorsque vous souhaitez préserver un minimum d'espace pour les jambes de vos passagers arrière. Et si vous optez pour une vraie roue de secours (une option gratuite que nous vous conseillons), au lieu du kit de réparation, livré de série, vous perdez plus de 15 cm en hauteur. Un peu juste pour engloutir les bagages d'une famille nombreuse, cette malle n'est toutefois pas dénuée de petites attentions, à l'image des crochets coulissants sur des rails pour suspendre des sacs de courses.
Si ce Yeti est plutôt bien pensée, sa présentation intérieure, logiquement soignée puisque la planche de bord est reprise à la VW Golf , manque d'originalité et de gaieté. On s'ennuie à bord, même si l'on est agréablement surpris à son volant, car il fait preuve d'une réelle rigueur. Confortable, avec ses suspensions qui assurent un excellent filtrage et encaissent sans broncher les grosses déformations de la route, contenant bien son roulis dans les virages, précis de direction, efficace avec sa tenue de route équilibrée, il fait preuve d'une belle aisance naturelle. Certes, il est loin d'offrir le plaisir de conduite et le "toucher de route" d'une Peugeot 3008 . Mais il n'a semble-t-il rien à envier aux meilleurs 4x4 compacts. A fortiori avec le 2.0 TDI à rampe commune (140 ch) qui, en dépit d'un léger manque de tonus en bas du compte-tours, offre une appréciable allonge, et même un certain dynamisme lors des relances, tout en contenant son niveau sonore. A défaut de se distinguer véritablement de ses concurrentes par ses qualités dynamiques ou son habitacle, le Yeti apporte donc un bon compromis à qui recherche une familiale orientée loisirs.
Appellation commerciale | Skoda Yeti 2.0 TDI 140 4x4 Expérience |
Moteur | 4 cyl. en ligne, turbo, 16 S, 1968 cm3 |
Puissance | 140 ch |
Couple | 320 Nm |
Transmission | Intégrale permanente |
Type de boîte | manuelle |
La fiche technique |