Américain dans l'âme
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Les passagers arrière ont droit à leurs propres réglages de climatisation. © Alex Krassovsky - 2/12
Les passagers arrière ont droit à leurs propres réglages de climatisation. © Alex Krassovsky - 3/12
Blocages de différentiels, réglage de la hauteur de suspension, choix de la gamme de vitesses courtes: le GL dipose, de série, de toutes les aides imaginables au franchissement. Mais il faut un peu d'habitude pour bien les utiliser. © Alex Krassovsky - 4/12
Cette commande de boîte de vitesses est tout simplement magique. On s'y habitue en moins de deux. © Bruno Picault - 5/12
Vraiment long, mais pas très large ni très haut, le coffre affiche tout de même un bon volume en cinq places. Avec les sept sièges, il ne reste que 130 dm3: pas de quoi partir en vacances. © Alex Krassovsky - 6/12
Au second rang, le 4x4 Mercedes manque de place en largeur et aux jambes. © Bruno Picault - 7/12
En option, le GL propose deux places dans le coffre. Leur mise en place électrique se commande depuis le coffre, ou derrière le dossier droit de la deuxième rangée. © Alex Krassovsky - 8/12
Silence, confort et matériaux dignes de ceux d'une limousine...le GL prend soin de ses occupants. © Alex Krassovsky - 9/12
...bien que le GL braque étonnamment bien vu son gabarit. © Bruno Picault - 10/12
5,09 m de long, voilà de quoi intimider bien des limousines. Et rendre le stationnement en ville délicat... © Bruno Picault - 11/12
La suspension pneumatique peine à filtrer les trépidations des grosses et lourdes roues à basse vitesse. © Alex Krassovsky - 12/12
Malgré son poids, le Mercedes GL -ici en version 420 CDI- fait preuve d'une efficacité inattendue. Mais attention, il doit tout de même être conduit calmement. © Alex Krassovsky













Plus de cinq mètres, 4x4, sept places et gros V8, le GL est taillé pour les "States". Mais même ici, ce géant de 5,09 m pourrait séduire quelques familles nombreuses, et aisées.
- V8 musclé
- Polyvalence route/chemins
- Ambiance très haut de gamme
- Sept places utilisables…
- …mais en option
- Poids et encombrement
- Boîte auto manquant de réactivité
Face au ML, en dehors d'un dessin plus classique, le principal atout du GL réside dans sa capacité de transport accrue. Grâce aux longs empattement et porte-à-faux arrière, deux sièges supplémentaires peuvent être installés en option, bien évidemment en empiétant sur le coffre, qui passe de 750 dm3 à 200 dm3 toutes places utilisées. Ces deux assises supplémentaires se rangent dans le plancher et se mettent en place électriquement. De plus, l'accès et la hauteur de l'assise autorisent d'y prendre une posture confortable. Malheureusement, la place aux jambes interdit aux plus de 1,70 m d'y être à l'aise.
S'il n'est pas le roi de l'habitabilité, surtout face aux grands monospaces, le GL peut en revanche compter sur son intérieur extrêmement soigné et valorisant, habillé des plus beaux matériaux ajustés avec grand soin. La planche de bord, reprise au ML, reçoit même un superbe cuir pour renforcer l'ambiance très haut de gamme. Le V8 de 4,6 litres qui propulse les 2,4 tonnes du GL offre disponibilité, musicalité et allonge. Seule la boîte automatique à sept rapports est lente et manque de réactivité lors des relances. Le poids très élevé se fait sentir sur routes sinueuses où le nez tend à refuser de tourner, surtout sous la pluie. Heureusement l'antidérapage agit efficacement, mais précocement.
Un peu pataud, le GL amène donc à une conduite coulée. En contrepartie, sa suspension pneumatique à hauteur variable offre un meilleur confort et des capacités d'évasion hors bitume accrues, grâce à une garde au sol maximale de 308 mm, une gamme de vitesses courtes, et deux blocages de différentiels. Bref, plus familial et baroudeur que le ML, le GL dispose de qualités qui font de lui un des hauts de gamme les plus polyvalents du marché.
Après 8 années passées à la mise au point des prototypes chez un constructeur automobile, et 26 ans dans la presse auto, j’ai pratiquement tout essayé, de la petite Smart à la plus puissante des Bugatti, plus quelques voitures de course. Moteurs essences, diesels, hybrides, et électriques sont mon quotidien, sans oublier l’hydrogène.