Outsider de taille
- 1/22
L’arrivée des Renault Twingo, Citroën C1 2 et Peugeot 108 nous ferait oublier que la dernière i10 est à peine plus âgée. Pourtant, elle dispose d’arguments, notamment avec cette boîte automatique reposante. © MPI - 2/22
Hormis le candidat à la place centrale, les passagers arrière sont plutôt à l'aise. © MPI - 3/22
Si les plastiques sont durs, rares sont les minis à proposer des assemblages aussi soignés. © MPI - 4/22
Cette petite citadine n'a pas opté pour un hayon intégralement vitré, contrairement à certaines concurrentes. © MPI - 5/22
Malgré des performances modestes, cette i10 n'est pas la plus gauche des citadines sur la route. © MPI - 6/22
L'habitacle reste très classique, mais coloré (ici en haut de gamme Sensation) et doté de rangements pratiques. © Bruno Picault - 7/22
Légèrement plus large et plus haut, le coffre devrait être un peu plus accueillant. © Bruno Picault - 8/22
En négociant avec le passager avant, il est possible de disposer d'un espace aux jambes vivables à l'arrière. © Bruno Picault - 9/22
La direction à assistance électrique impose un balourd trop sensible. © Bruno Picault - 10/22
Bien qu'elle impose une prise de roulis trop importante, cette coréenne n'est pas allergique aux virages. © Bruno Picault - 11/22
Les bruits aérodynamiques et de moteur sont dominés, seuls ceux de roulement demeurent trop audibles. © Bruno Picault - 12/22
Fabriquée en Turquie exclusivement pour le marché européen, la Hyundai i10 seconde génération affiche un bon niveau de qualité. © Bruno Picault - 13/22
Citadine accomplie, l'i10 n'est pas mal à l'aise sur route, mais de préférence avec le 1.2 87 ch. © Bruno Picault - 14/22
Seule la version de base se dispense de radio. © Hyundai - 15/22
Les sièges peuvent aussi arborer un coloris peu discret, ici en accord avec la teinte de carrosserie. © Hyundai - 16/22
La banquette rabattable en deux parties est fournie de série. © Hyundai - 17/22
La planche de bord ne fait pas vraiment preuve de fantaisie, à moins de choisir l'intérieur rouge optionnel. © Hyundai - 18/22
Les feux arrière étirés en hauteur de la précédente génération n'ont pas été reconduits. © Hyundai - 19/22
Fabriquée en Turquie, cette petite Hyundai repose sur une plate-forme inédite. © Hyundai - 20/22
A la fois plus longue et plus basse que sa devancière, cette citadine revoit ses proportions pour gagner en dynamisme. © Hyundai - 21/22
A l'arrière, la i10 est désormais plus conforme au style en vigueur sur les productions récentes de la marque. © Hyundai - 22/22
La seconde génération de Hyundai i10 a choisi le salon de Francfort pour révéler sa livrée européenne. © Hyundai























L’arrivée des Renault Twingo, Citroën C1 2 et Peugeot 108 nous ferait oublier que la dernière i10 est à peine plus âgée. Pourtant, elle dispose d’arguments, notamment avec cette boîte automatique reposante.
- Boîte automatique douce
- Habitacle bien conçu
- Châssis rassurant
- Garantie 5 ans
- Appétit prononcé
- Finition haute imposée
- Accès à l'arrière
Choisir une boîte automatique sur une mini? Rien d’illogique, tant ce type de transmission est adapté à la conduite en ville. Mettre le pied gauche au repos facilite, en effet, grandement la vie dans les embouteillages. Mais en règle générale, des contraintes de coût et de consommation imposent le recours à des boîtes robotisées à simple embrayage, qui parviennent à gâcher l’agrément. L’i10 prend le contre-pied de cette tendance, en optant pour une unité à convertisseur. Avec quatre rapports seulement, inutile de s’attendre au dernier cri de la technologie. Néanmoins, cette Hyundai passe les rapports en douceur, sans infliger le moindre à-coup. Toutes ses rivales ne peuvent pas en dire autant.
Cette transmission s’adapte également assez bien aux changements de rythme de conduite, même si les fortes pentes ou les dépassements peuvent amener le moteur à s’égosiller. Pas de quoi regretter la boîte manuelle, dont l’embrayage s’avère peu évident à doser. En revanche, le surcoût risque d’engendrer davantage d’hésitations: non content d’être réservé à la finition haute Pack Sensation, l’automatisme réclame un supplément de 690 € (prix janvier 2015). Sans parler du malus de 500 €, rançon d’un solide appétit, confirmé par nos mesures sous protocole ISO 9001: 8 l/100 km, c’est énorme pour un si petit gabarit. Privée de Stop & Start, cette i10 va jusqu’à avaler 9,2 l/100 km en ville.
Dommage, car pour le reste, elle s’y retrouve comme un poisson dans l'eau, avec son bon rayon de braquage et son moteur très discret à bas régime. Sans oublier le confort de suspension, certes ferme, mais supérieur à celui de la Twingo. De nombreux rangements, un volume de coffre dans la moyenne du segment, des places arrière loin d’être symboliques... cette puce fait même montre d’une certaine polyvalence, accentuée par son châssis rassurant. Seules les distances de freinage demeurent trop importantes, même si l’ancienne génération exigeait encore 10 m de plus pour s’arrêter depuis 130 km/h.
Sur circuit comme en virtuel grâce au simracing, l'automobile est une passion que je vis de manière souvent intense. Quoi de mieux, dès lors, que de pouvoir la partager grâce au journalisme, en abordant toutes les facettes de cette invention formidable et en cherchant à rendre service au lecteur par la même occasion ?